« FRENCH CANCAN » Spectacle musical et dansant dans une mise en scène de Jacques RAVELEAU-DUPARC
Note d’intention de Jacques RAVELEAU-DUPARC (Concepteur, auteur et metteur en scène)
Paris 1850 ! Insouciance, Légèreté et Joie de vivre… Voilà trois mots qui pourraient caractériser cette époque assez unique. Une période de répit après une guerre et en attendant la prochaine, une période où le progrès industriel donne à tous l’espoir de vivre mieux, dans un foisonnement culturel particulièrement riche et où l’on s’amuse beaucoup.
Le nom de Jacques Offenbach restera attaché à cette époque. La culture populaire est mise à l’honneur dans un joyeux désordre plein de gaieté et de vitalité. Une nouvelle danse apparaît « Le Quadrille » avec huit jeunes femmes qui s’inspirent des danses de blanchisseuses du dimanche qui, autant pour séduire les fiancés que pour montrer leur savoir-faire, exhibent leurs jupons repassés propres et affriolants…
Dès la fin du XIXème, ces danseuses de Cancan sont décrites comme « une armée de jeunes filles qui sont là pour danser ce divin chahut parisien, comme sa réputation l’exige… avec une élasticité lorsqu’elles lancent leur jambe en l’air, qui nous laisse présager une souplesse morale au moins égale… »
Au début du XXème, le Cancan est devenu une danse casi nationale : « Les filles, votre jupon, c’est votre drapeau, votre épée, votre bouclier ; et le grand écart mène à tout » (Nini Patte en l’air) Un rythme endiablé, de l’équilibre, de la souplesse, à la limite de l’acrobatie, les danseuses dans leur costume à la limite de l’indécence, font perdre la tête au Tout-Paris qui vient s’encanailler et voir la dernière dans à la mode : le French Cancan !
Après une autre guerre, dans les 1920, Le French Cancan gardera ses lettres de noblesse. « Vingt jambes en l’air. La pesanteur est envoyée par-dessus les moulins ! En lames successives, les femmes s’écartèlent sur la piste, offrant leur sexe aux forces obscures de la scène. Quand elles rebondissent, c’est pour retrouver les ailes perdues. Ainsi disputées entre deux éléments, les danseuses miment la lutte du corps et de l’esprit » (Henri Jacques 1925). Et c’est toujours la musique d’Offenbach qui préside au chahut des jupons !
Avec dans les principaux rôles :
Steve CHAUVRY
Grégory JUPPIN
Fabien RATIER
Calypso LARRAZETH LLOP
Laura TARDINO
Julie MORGANE
Mise en scène par Jacques RAVELEAU-DUPARC
Chorégraphie de Laëtitia ANTONIN et Loïc CONSALVO
Production : Décor et Costumes « ART MUSICAL »
Danseurs : Anne-Lise THIEBAULT, Laëtitia ANTONIN, Rémy KOUADIO, Loïc CONSALVO, et 6 autres danseurs